MUSÉE / EXPOSITIONS

Construit pour l’or

01/07/2024 – 06/10/2024
Trianondreef 19, 1981 Zemst
Gratuit
24 heures sur 24

2024 est une année olympique : du 26 juillet au 11 août, Paris accueillera les Jeux olympiques. La capitale française l’a déjà fait à deux reprises, en 1900 et en 1924.

C’est pourquoi Sportimonium met en valeur l’héritage olympique. Car beaucoup de choses ont changé depuis les premiers Jeux de Paris. Il y a plus d’athlètes, venant de plus de pays et d’horizons plus divers. Il y a plus de sports à regarder. Et les spectateurs sont plus nombreux que jamais.

Curieux de connaître le déroulement des Jeux ? Suivez ensuite le parcours dans le jardin de notre musée, admirez des scènes sportives en Playmobil et découvrez des histoires fascinantes. Et… Rencontrez l’Olympian dans le dépôt de notre musée.

EXPO

La médaille d’or

2024 est une année olympique : du 26 juillet au 11 août, Paris accueillera les Jeux olympiques. La capitale française avait déjà hébergé les Jeux à deux reprises, en 1900 et en 1924.

A cette occasion, Sportimonium a voulu mettre à l’honneur le patrimoine olympique. Car bien des choses ont changé depuis les premiers Jeux de Paris. Il y a beaucoup plus d’athlètes, venant de bien plus de pays et d’horizons très divers. Il y a plus de sports à regarder. Et il y a plus de spectateurs que jamais.

Vous voulez en savoir plus sur le déroulement des Jeux ? Alors suivez le parcours de notre jardin-musée, admirez des scènes sportives en Playmobil, découvrez des histoires passionnantes, et… rencontrez les champions olympiques dans le dépôt de notre musée.

Médailles olympiques

Pas de compétition sans prix, pas de vainqueur sans médaille. Le développement durable est au cœur des Jeux de Paris. Les athlètes qui décrocheront une médaille ramèneront à la maison un petit morceau de la gloire française. En effet, les médailles sont fabriquées à partir de fragments recyclés de la tour Eiffel !

1. Sport, art et culture

Des artistes aux Jeux olympiques

Au cours des premières éditions des Jeux olympiques, plus exactement à partir des Jeux de 1912, des épreuves artistiques ont également été organisées. Le Comité international olympique les avait ajoutées au programme à la demande notamment du baron Pierre de Coubertin, le fondateur des Jeux de l’ère moderne.

Les artistes pouvaient remporter des médailles olympiques dans des disciplines telles que la musique, la littérature et la sculpture. Ces épreuves artistiques avaient même connu un grand succès lors des Jeux de Paris en 1924. Après les Jeux de Londres en 1948, elles disparurent du programme.

Une source d’inspiration pour les artistes :

Si les artistes ne peuvent plus y gagner de médailles, les Jeux restent aujourd’hui une source d’inspiration pour les artistes et les créateurs en tout genre. Nombreux sont les livres, les pièces de théâtre, les jeux, les films… ayant pour thème les Jeux. Citons par exemple le film Chariots de feu, sorti en 1981, qui raconte l’histoire de deux coureurs britanniques lors des Jeux de 1924.

L’inverse est également vrai : les Jeux s’inspirent des arts. La cérémonie d’ouverture en est un bel exemple, puisqu’il s’agit à chaque fois d’un grand spectacle qui mêle musique, danse et lumière. Cette année, cette cérémonie se déroulera le long de la Seine, mais les nombreux monuments historiques de la capitale française seront également à l’honneur.

2. Des Jeux olympiques durables

D’un village de tentes …

Les Jeux de 1924 ont été l’occasion d’une innovation. C’est en effet à Paris qu’a été construit le premier village olympique pour les athlètes. Lors des éditions précédentes des Jeux, les participants logeaient dans des hôtels ou dans des bâtiments publics mis à leur disposition par les autorités locales.

À vrai dire, le premier village des athlètes parisiens était tout sauf luxueux. Les athlètes étaient logés dans des baraquements en bois, mais qui disposaient de l’eau courante. Le village était situé à proximité du stade olympique. Comme tout village « normal », il comprenait également un bureau de poste, un restaurant et même un salon de coiffure.

… au resort olympique

Le village de fortune des athlètes de 1924 est devenu une véritable petite ville moderne en 2024. Elle s’étend sur une superficie équivalente à plus de 100 terrains de football et se situe à sept kilomètres du centre de la ville. La mairie de Paris a même construit une nouvelle station de métro pour relier le village au reste de Paris. Au total, 14 250 athlètes y séjourneront pendant les Jeux olympiques et 8 000 autres pendant les Jeux paralympiques. Cette ville continuera à vivre après les Jeux : après le départ des athlètes, des logements et des bureaux seront aménagés dans les bâtiments.

41 sites de compétition :  25 sites existants, 14 sites temporaires, 2 nouveaux sites, 13 millions de repas.

3. Qui est Marianne ?

L’image d’une ville:

Les Jeux de Paris de 1924 ont été les premiers à avoir leur propre logo. Celui-ci était censé refléter l’âme de la ville. Ce concept de logo ne s’est pas immédiatement imposé : quatre ans plus tard, les Jeux d’Amsterdam n’avaient pas adopté de logo. Mais à partir de l’édition de 1932 à Los Angeles, cette pratique est devenue habituelle et ce, jusqu’à aujourd’hui!

Trois en un:

Le logo de Paris 2024 se présente sous la forme de trois symboles astucieusement imbriqués les uns dans les autres. La médaille d’or fait référence à l’ambition des athlètes de réaliser une performance exceptionnelle. La flamme doit rassembler le monde autour de l’idéal olympique.

La tête de femme que l’on voit dans le logo représente Marianne. Elle incarne la République française et ses idéaux de liberté, d’égalité et de fraternité. C’est la première fois qu’un logo olympique présente le visage d’une femme, et c’est aussi un clin d’œil aux Jeux de Paris de 1900, les premiers auxquels les femmes ont participé.

4. Vitrine Hourra pour le Team Belgium

Des kilos d’or, d’argent et de bronze :

C’est en 1900 que des athlètes belges participent pour la première fois aux Jeux olympiques, lors de la première édition des Jeux à Paris. L’équipe belge y remporta d’emblée 15 médailles. Au cours des 120 années qui ont suivi, le nombre de médailles remportées par les Belges a connu des hauts et des bas.

(les visuels des Jeux les plus réussis et des sports les plus couronnés offrent un exemple de ce à quoi nous voulons que ressemble approximativement le résultat final, mais ce n’est qu’une esquisse).

Plus de Belges = plus de médailles?

Cette année, les Jeux accueillent l’équipe belge la plus nombreuse de l’histoire. Jamais auparavant autant de Belges ne s’étaient qualifiés pour les Jeux. En athlétisme et en cyclisme notamment, la Belgique peut compter sur une forte représentation. Plusieurs athlètes de l’équipe belge sont d’ailleurs des candidats sérieux pour remporter des médailles. C’est le cas de l’équipe féminine de basket-ball, les Belgian Cats, du coureur de fond Bashir Abdi ou des cyclistes belges. Mais combien de médailles les Belges remporteront-ils ? Nous devrons attendre la fin des Jeux pour le savoir.

5. Hommes=femmes

En infériorité numérique :

Les femmes ont participé pour la première fois aux Jeux olympiques à Paris en 1900. Mais il a fallu attendre longtemps pour que la proportion d’athlètes féminines se rapproche de celle des participants masculins. Lors des deuxièmes Jeux de Paris, en 1924, les femmes ne représentaient encore que 4 % de l’ensemble des athlètes. Mais la progression des femmes aux Jeux olympiques n’a jamais cessé. À chaque édition des Jeux, elles étaient plus nombreuses et concouraient dans un plus grand nombre de disciplines sportives.

Sur un pied d’égalité :

Le Comité international olympique s’engage en faveur de l’égalité des genres. Cette année, pour la première fois, un nombre égal d’hommes et de femmes participent aux Jeux. En boxe, l’organisation a même décidé de supprimer une section réservée aux hommes afin de garantir l’égalité numérique entre les femmes et les hommes. L’inclusion est également au cœur de la symbolique. L’organisation a choisi d’intégrer Marianne dans le logo des Jeux. Cette image féminine est un symbole de la République française, mais c’est aussi la première fois qu’une femme est intégrée au logo : une référence claire à l’égalité des genres.

En chiffres:
1900 : 975 hommes pour 22 femmes
1924 : 2 954 hommes pour 135 femmes
2024 : 5 250 hommes et 5 250 femmes

6. Vitrine Nouveau !

L’ancien et le nouveau :

Au fil des ans, de nombreux sports sont devenus des disciplines olympiques. Le CIO a régulièrement ajouté de nouvelles disciplines au programme. C’est ainsi qu’en 1924 eurent lieu les premiers Jeux olympiques d’hiver, dans la ville française de Chamonix. Parallèlement, d’autres sports ont perdu leur statut olympique pour des périodes plus ou moins longues. Après les Jeux de 1924, par exemple, le tennis a disparu du programme pendant 64 ans. Ce n’est qu’en 1988 que ce sport a fait son retour lors des Jeux de Séoul.

Make a break, make a move:

Le Comité international olympique veut continuer à séduire un large public. C’est pourquoi, à chaque édition des Jeux, de nouvelles disciplines sportives viennent s’ajouter au calendrier des épreuves. Rien ne permet toutefois d’affirmer que ces disciplines deviendront des éléments permanents du programme olympique…

Aux Jeux de 2024, les trois sports qui avaient fait leurs débuts à Tokyo – le skateboard, le surf et l’escalade sportive – sont de retour. Le nouveau venu, c’est le breakdance. Ce style de danse à la fois athlétique et artistique est issu de la culture hip-hop aux États-Unis dans les années 1970.

En chiffres :
32 sports
329 épreuves
8 nouvelles épreuves

7. Paralympics

Quand le sport n’a pas de limites…

C’est à Rome, en 1960, qu’ont eu lieu les premiers Jeux paralympiques. Depuis lors, les athlètes porteurs d’un handicap physique peuvent également réaliser des performances olympiques de haut niveau. Les Jeux paralympiques se déroulent eux aussi tous les quatre ans. Des Jeux paralympiques d’hiver sont également organisés depuis 1976.

Mais avant 1960, déjà, il n’était pas rare que des athlètes souffrant d’un handicap physique participent aux Jeux olympiques. Le gymnaste américain George Eyser, par exemple, a participé aux Jeux de 1904 avec une prothèse de la jambe.

Les Jeux paralympiques de Paris :

Cette année, Paris accueillera également les Jeux paralympiques. Et une fois encore, l’inclusion est à l’honneur. Plusieurs des pictogrammes représentant les disciplines sportives au programme sont conçus pour être utilisés à la fois pour les Jeux olympiques et les Jeux paralympiques. Huit icônes sont ainsi utilisées pour ces deux événements. Pouvez-vous les repérer ?

Comme les athlètes qui participent aux Jeux paralympiques présentent des handicaps physiques très différents, des règles strictes s’appliquent. Pour éviter une concurrence déloyale, par exemple, une personne ayant deux jambes artificielles ne peut porter que des prothèses proportionnelles à ses autres membres. En effet, plus les prothèses sont longues, plus l’avantage sportif est important.

8. Vitrine Unir le monde

Les cinq anneaux :

Le symbole olympique le plus connu est le drapeau olympique : cinq anneaux entrelacés, chacun d’une couleur différente, sur un fond blanc. Le drapeau olympique a été conçu par Pierre de Coubertin, le créateur du mouvement olympique moderne. Il a été hissé officiellement pour la première fois lors des Jeux olympiques d’Anvers en 1920.

Les couleurs du drapeau ont été choisies de manière symbolique. Dans chaque drapeau national, on retrouve au moins une de ces six couleurs (blanc inclus). Le drapeau olympique symbolise donc la paix dans le monde. Mais cet idéal s’est avéré difficile à réaliser. En effet, les Jeux ont souvent été le lieu de tensions internationales. En 1936, par exemple, Adolf Hitler a utilisé les Jeux de Berlin comme propagande pour le régime nazi.

Totalement neutre ?

Les Jeux olympiques restent attachés à la paix. Lors de la cérémonie de clôture de chaque Olympiade, par exemple, les athlètes n’entrent pas dans le stade par délégation nationale, mais en se mélangeant. Il s’agit de symboliser une fraternisation mondiale.

Mais les Jeux restent aussi étroitement liés à la politique internationale.

À cause de l’invasion de l’Ukraine par le régime de Vladimir Poutine, la Russie n’a pas été autorisée à envoyer une délégation officielle à Paris cette année. Les athlètes russes peuvent participer, mais en tant qu’« athlètes individuels neutres ». Ils ne peuvent pas utiliser le drapeau russe lors de la cérémonie d’ouverture, mais seulement un drapeau spécial, neutre.

Dépôt

A-texte : représentations d’athlètes

Les figurines Playmobil dans le jardin de notre musée vous présentent des athlètes dans toutes sortes de sports et de poses. Ces petites figurines de sportifs s’inscrivent parfaitement dans une tradition du monde du sport. Tout au long du XXe siècle, des statues ont immortalisé des athlètes de haut niveau et d’autres personnalités sportives. Les sculptures en bronze ou en pierre étaient une manière de célébrer les auteurs de succès sportifs.

Le sculpteur bruxellois Louis van Cutsem s’était même spécialisé dans la réalisation de bustes et de monuments à l’effigie de grands sportifs belges, notamment des stars du cyclisme comme Jef Scherens, ou des boxeurs comme Cyriel Delannoit. Le Sportimonium conserve une collection de ses œuvres.

Aujourd’hui, il existe aussi d’autres manières de représenter les athlètes en trois dimensions. En Playmobil, par exemple, ou… en LEGO. En 2022, l’artiste LEGO Dirk Denoyelle a ainsi réalisé une sculpture grandeur nature de la championne olympique belge Nafi Thiam.

Objets

Buste en bronze de l’escrimeur belge Charles Debeur (1906-1981). Charles Debeur a participé aux Jeux olympiques à pas moins de quatre reprises, de 1928 à Amsterdam à 1952 à Helsinki. Pour cette derrière participation, il avait été désigné comme porte-drapeau de la délégation belge lors de la cérémonie d’ouverture.

Buste en plâtre d’Eddy Merckx par Louis van Cutsem. De 1961 à 1978, Merckx a construit l’un des plus beaux palmarès de l’histoire du cyclisme. Au terme de sa carrière sportive, il a été, entre autres, entraîneur de l’équipe nationale belge de cyclisme et membre du COIB (Comité olympique et interfédéral belge).

Buste de Juan Antonio Samaranch (1920-2010) par Rosa Serro. Homme politique et diplomate sous le dictateur espagnol Franco, il a également joué un rôle actif dans le domaine sportif. De 1980 à 2001, il a été président du Comité international olympique.